Jean-Luc Cade, le président de Coop de France nutrition animale, a affirmé mardi devant la presse, que le contrat interfilière n'est qu'un outil parmi d'autres face à la volatilité à laquelle sont confrontées les filières animales. Et que ce dispositif ne trouvera sa place sur le terrain que s'il fait la preuve de son efficacité.
Considérant qu'il est encore tôt pour tirer un bilan de l'application de cet outil sur le terrain, Coop de France nutrition animale a choisi de présenter lors de son assemblée générale le 28 novembre 2011, à Paris, des démarches mises en place sur le terrain par ses adhérents répondant à cette logique.
« Ces contrats interfilières représentent un changement profond des relations entre partenaires, souligne Jean-Luc Cade. Aussi bien avec nos fournisseurs, qu'avec nos clients. Il faut y aller crescendo. Et faire parler des acteurs de terrain pour faire percevoir leurs actions comme des avancées. La limite de l'exercice aujourd hui reste que les éleveurs n'ont pas d'outil » pour répercuter leurs coûts sur leur aval.