Saisie par le ministère de l'Agriculture, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) conduit actuellement une expertise sur les méthodes d'abattage des animaux, dont les résultats seront communiqués dans le courant de 2012.
« Il y a assez peu de données sur les risques différenciés selon qu'il y ait anesthésie ou pas, mais il y a une expertise collective en cours », a indiqué Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l'Anses.
Dans ce cadre, un groupe de travail sur le bien-être des animaux destinés à la consommation va se former prochainement, selon Gilles Salvat, directeur de la santé animale.
Les animaux sont abattus selon diverses méthodes : asphyxie, électrocution, décérébration...
Les questions à se poser, a-t-il précisé, c'est la durée de la mise à mort et les techniques d'anesthésie plus ou moins douloureuses, donc l'intensité de la souffrance.
La loi impose l'abattage après anesthésie, mais avec une dérogation pour les groupes religieux.
abattage rituel
samedi 05 novembre 2011 - 11h37
Continue t-on à égorger rituellement, sans anesthésie, les animaux, sous un prétexte religieux dont l'origine sanitaire n'est plus de mise ! Si oui, honte aux défenseurs des animaux, pour leur silence, et que l'Anses ait le courage d'interdire cet abattage barbare