L’agriculture est un des secteurs les moins corrompus dans ses pratiques commerciales, selon un rapport de l’ONG Transparency International.
Dans son « Bribe payers index 2011 », indice sur la corruption des pays exportateurs en 2011, Transparency International classe vingt-huit des plus grandes puissances économiques au monde en fonction de la probabilité perçue de leurs entreprises à verser des pots-de-vin à l’étranger.
L'enquête, qui a interrogé dans ce cadre 3.000 chefs d’entreprises de pays développés ou en développement, a passé au crible dix-neuf secteurs économiques, en étudiant la propension des entreprises de ces secteurs à se livrer à des actes de corruption.
L’agriculture obtient la meilleur note à ce jeu (7,1 sur une note de 10 points), ex aequo avec l’industrie légère, juste devant l’industrie aérospatiale civile et les technologies de l’information.
La construction et les travaux publics ferment la marche avec une note de 5,3.
Les enquêteurs ont demandé aux entrepreneurs interrogés dans quelles mesures ils côtoyaient la corruption :
- de bas niveau envers les fonctionnaires, pour accélérer les processus administratifs ou faciliter l'octroi de licences,
- de haut rang envers les politiciens susceptibles d'exercer une influence,
- ou réception de backshish de la part d'autres entreprises privées.
Pour l'agriculture, c'est ce dernier type de corruption qui domine, devant la corruption de bas niveau et celle de haut rang.
Concernant les pays dans leur ensemble, la France se classe onzième (sur vingt pays) avec huit points, juste derrière les USA, bien après les pays du bloc scandinave (Pays-Bas, Suisse, Belgique, Allemagne).