Le CSO (conseil supérieur d'orientation de l'agriculture), réuni le mardi 16 octobre, a permis d'adopter un document définissant les objectifs de la Pac d'après 2013. Il fixe quatre défis: alimentaire, environnemental, énergétique et de développement durable.
«La politique agricole doit devenir une politique agricole, alimentaire et territoriale mobilisant une agriculture de production, performante, durable et contractualisée avec les entreprises d’aval», résume-il.
Depuis la première mouture soumise aux membres du CSO la semaine dernière, «le ministère de l'Ecologie et l'Elysée ont visiblement imprimé leur empreinte», constate Régis Hochart, porte-parole de la Confédération paysanne. Les participants ont également pu faire leurs propositions, mais «depuis le début du processus, les débats sont téléguidés et les conclusions préécrites», assure François Lucas, président de la Coordination rurale.
«Le curseur d'expression a changé. La souveraineté de chaque peuple est enfin un objectif à atteindre», se réjouit Régis Hochart, qui rappelle qu'il y a tout juste 18 mois, on ne parlait encore de vocation exportatrice de la France. En revanche, il regrette que les normes sanitaires soient «généralisées à tout le monde». «Il aurait aussi fallu supprimer la référence de la soumission de la Pac à l'OMC», déplore François Lucas.
Les travaux des Assises vont se poursuivre à la fin de novembre à la suite de la présentation des propositions de la Commission européenne sur le bilan de santé de la Pac.
Retrouvez le Document de cadrage définissant les objectifs de la politique agricole commune d'après 2013 (116.00 Ko).