Orama, l'Union des grandes cultures, demande jeudi dans un communiqué que les pouvoirs publics fassent la part des choses dans la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement en agriculture.
Orama estime en effet qu'«avec les évolutions intervenues dans le domaine des bonnes conditions agro-environnementales (BCAE) et dans l’application de la directive nitrates, les producteurs de céréales et d'oléoprotéagineux sont confrontés depuis plusieurs mois à des mesures déconnectées des réalités climatiques, agronomiques, économiques et écologiques».
Le syndicat s'interroge même: «Le gouvernement fait‐il encore confiance au professionnalisme, au sens des responsabilités des producteurs de céréales et d’oléoprotéagineux et mesure‐t‐il encore les réalités économiques auxquelles ils doivent faire face? Ou bien a‐t‐il basculé dans une vision idéologique, théoricienne et dogmatique du secteur des grandes cultures?»
C'est pourquoi «les arbitrages qui interviendront très prochainement à Matignon au sujet des taux d’éléments topographiques et de l’homologation de produits de traitement de semences auront valeur de symboles», affirme Orama.