La Commission européenne a adopté le 19 janvier 2012 une nouvelle stratégie de quatre ans (2012-2015) qui vise à encore améliorer le bien-être animal dans les Etats membres.
« L'entrée en vigueur de la législation sur les poules pondeuses a montré que des problèmes persistent en matière de bien-être animal dans plusieurs Etats membres. Même si des efforts on été consentis », a expliqué John Dalli, le commissaire à la Santé et à la Politique des consommateurs.
La nouvelle stratégie prévoit une prise en compte des résultats scientifiques concrets dans la législation. Bruxelles propose aussi de « valoriser davantage l'éducation et la formation professionnelle de tous les acteurs concernés. »
La Commission propose aussi de « développer des outils garantissant mieux le respect des exigences juridiques », de dynamiser « le soutien à la coopération internationale », de renforcer « la communication aux consommateurs » et de réaliser « des études dans les situations où le bien-être semble le plus compromis. »
Cette nouvelle stratégie a été accueillie favorablement par le Copa-Cogeca, le syndicat des agriculteurs et des coopératives européens. Toutefois, l'organisation pointe du doigt le manque de mesures pour répartir tout au long de la filière les coûts de production élevés liés au bien-être animal que doivent supporter les éleveurs européens.
Des coûts auxquels nos partenaires ne sont pas confrontés. « L'UE lorsqu'elle négocie des accords commerciaux devrait veiller à ce que les normes européennes soient également appliquées aux importations », souligne Pekka Pesonen, le secrétaire général du Copa-Cogeca.
Les mêmes règles...
vendredi 20 janvier 2012 - 21h21
...Doivent effectivement être exigées pour les importations de productions réalisables en France! Le bien-être animal devrait être une exigence de l'éleveur en premier! Ce n'est malheureusement pas toujours le cas! Des mesures simples et générales doivent se mettre en place! Le financement doit être réalisé par l'éleveur pour la part production, et par la filière pour la part commercialisation! STOP aux éternelles demandes d'aides de cette agriculture qui se plaint d'être assistée, mais qui passe son temps à réclamer!