Dominique Le Cren, du Comité lapin interprofessionnel pour la promotion des produits (Clipp), s'est déclarée indignée de la campagne de dénigrement lancée ce jour par l'association de protection animale L214, à l'encontre de la filière cunicole française.
«La filière du lapin travaille de longue date sur le bien-être, insiste-t-elle. Si l'animal souffrait ou était stressé dans les élevages comme l'affirme L214, il ne se développerait pas. Cela va à l'encontre des intérêts de l'éleveur. Et dans ces conditions, cela fait longtemps qu'il n'y aurait plus d'élevage de lapin en France.»
L'association de protection animale, qui milite aussi pour le végétarisme et le végétalisme, a réussi à s'introduire dans une dizaine d'élevages français en se présentant sous une fausse identité. En fait, ce n'est pas du bien-être des lapins qu'elle se soucie. «Son intention est plus de faire cesser l'élevage que d'améliorer le bien-être des animaux, poursuit Dominique Le Cren. Nous n'accepterons pas leur idéologie qui consiste à remettre en cause l'élevage!»
L214 n'a sûrement pas choisi le lapin par hasard: c'est un animal de rente, mais aussi un animal de compagnie. Ils utilisent notamment dans leur documentaire des images d'abattage sans développer d'argument particulier à l'encontre de cette étape. «Ils ne cherchent qu'à susciter l'émotion des consommateur», assure Dominique Le Cren.
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