Revenant mercredi sur la polémique faite autour du développement de la filière flexfuel, Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA s’est dit « surpris et choqué » par « certains articles de presse qui sont loin d’être des soutiens pour la production d’énergie verte ». Pour cette raison, Philippe Meurs président des JA et Jean-Michel Lemétayer ont souhaité tordre le coup à certaines déclarations sur les biocarburants en réexpliquant que les bilans carbone comme environnementaux sont positifs.
L’importance d’une contractualisation à trois (producteur, industriel et État) de la matière première agricole pour la production d’énergie a également été répétée. Jean-Michel Lemétayer a ainsi appelé tous les protagonistes « à y mettre du leur ». Pour Philippe Pinta, président d’Orama « il faut trouver dans la contractualisation, une fourchette de prix qui satisfait tout le monde. S’il y a un prix plancher, il y aura un prix plafond ». Et Xavier Beulin, président de la Fop, d’ajouter qu’il faut « accepter des écarts positifs un jour et négatifs un autre jour ».
Philippe Meurs a voulu préciser que la production d’énergie verte « redonne de vraies convictions aux jeunes qui s’installent » avant de juger celle-ci comme « très valorisante pour les agriculteurs ». Le président des JA avoue ainsi dénoncer souvent le manque de lisibilité dans le monde agricole, lisibilité qui peut « enfin être confortée par ce contrat pluriannuel ».
Concernant les filières courtes, le président de la FNSEA s’est dit « favorable » à condition que le matériel utilisant ce carburant soit garanti pour cette utilisation.