Le projet, approuvé mardi en commission de l'environnement, vise à plafonner la production de biocarburants traditionnels et à accélérer la transition vers d'autres sources comme les algues ou les déchets.
« La législation actuelle contraint les Etats membres à veiller à ce que les énergies renouvelables représentent au moins 10 % de la consommation énergétique dans les transports d'ici à 2020. Cependant, dans le projet de législation adopté aujourd'hui, les députés affirment que les biocarburants de première génération (produits à partir de cultures alimentaires) ne devraient pas dépasser 6 % de la consommation énergétique finale dans les transports d'ici à 2020 », indique un communiqué du Parlement européen.
La collective bioéthanol exprime son mécontentement à la suite du vote : « La commission compromet l'atteinte de l'objectif de 10 % d'énergie renouvelable dans les transports en 2020 en plafonnant à seulement 6 % la contribution des biocarburants conventionnels. Le projet incite à nouveau à recourir à des artifices comptables qui laisseront la place aux carburants fossiles. »
La commission justifie son vote en s'appuyant sur les arguments portant sur la déforestation et les changements indirects de l'affectation des sols (CIAS), que la collective bioéthanol réfute et juge « sans fondement scientifique ».
Par ailleurs, les biocarburants avancés, produits à partir d'algues ou de certains types de déchets, devraient représenter au moins 1,25 % de la consommation énergétique dans les transports d'ici à 2020, affirment les eurodéputés.
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vendredi 27 février 2015 - 09h37
C'est- stupide. L'agriculture a besoin de ces débouchés pour soutenir les prix. Ce qui n'empêche pas de développer les autres bio carburants