L'annonce de Nicolas Sarkozy, le 9 octobre au Mondial de l'automobile, d'exonérer du malus les véhicules flexfuel fonctionnant à l'E85 et d'introduire dès l'année prochaine 10% d'éthanol dans le super 98 a été bien accueillie par la filière du bioéthanol. Elle estime dans un communiqué paru vendredi que cela va «faciliter le développement en France du bioéthanol, qui s'inscrit comme l'une des alternatives renouvelables aux énergies fossiles». Une satisfaction également exprimée lundi par la FNSEA. Pour l'instant, l'éthanol est ajouté à l'essence à hauteur de 5%.
Les producteurs de bioéthanol rappellent «qu'ils ont investi près de 1 milliard d'euros afin de développer des unités de production (...)». Selon eux, «ces investissements doivent aujourd'hui être amortis et la défiscalisation du bioéthanol doit être conservée afin de pérenniser la filière et les emplois qui y sont liés».
«Ces engagements sont un signal positif pour le développement des filières de carburants d'origine végétale.»
Le président de la République a par ailleurs réaffirmé l'objectif de 20% des énergies renouvelables dans notre consommation énergétique finale en 2020 et l'engagement de l'Etat aux côtés de projets pilotes de production de biocarburants, mais de la deuxième génération. Pour Nicolas sarkozy, la deuxième génération est «beaucoup plus prometteuse».