« Il est temps de lever les contraintes réglementaires à l’utilisation accrue des biocarburants », a affirmé le Copa-Cogeca (organisations agricoles européennes) dans un communiqué.
Alors que Bruxelles travaille à l’inclusion de critères de durabilité dans la directive sur la qualité des carburants, le Copa-Cogeca estime que toutes les parties prenantes doivent être consultées, et « pas uniquement les industries automobile et du pétrole ».
« La démarche du Centre Commun de Recherche (JRC), notamment ses études, consistant à obtenir des avis d’experts uniquement dans les secteurs automobile et pétrolier n’est plus défendable. Les approches utilisées actuellement pour dresser le bilan CO2 des biocarburants sont basées sur des données théoriques obsolètes et obtenues de façon non empirique. Elles ne constituent pas une base appropriée pour l’évaluation des biocarburants » a commenté le secrétaire général du Copa-Cogeca, Pekka Pesonen.
« Une vérification transparente des études du JRC qui tiendrait compte de l’expertise de tous les secteurs économiques concernés en leur accordant la même importance est une condition préalable à une réglementation de l’UE sur l’évaluation des biocarburants. Ceci est indispensable pour la mise en place d’une législation reposant sur une base scientifique solide » a-t-il ajouté.
Le Copa-Cogeca est disposé à contribuer à combler « des déficits graves des données agronomiques et de la méthodologie utilisée dans les études actuelles du JRC ». .