accueil  Accueil / Actualités / Bioéconomie : « La France en retard » (colloque)

Bioéconomie

« La France en retard » (colloque)

Publié le mercredi 05 novembre 2014 - 10h45

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Diplomates, élus et conseillers des chambres d'agriculture, enseignants chercheurs, entreprises et politiques se sont réunis le 4 novembre 2014 à Paris pour mieux cerner les enjeux de la bioéconomie, lors d'une conférence organisée par l'Amicale des conseillers agricoles à Paris et l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA).

 

La bioéconomie, nouveau paradigme économique, se fonde sur la valorisation de la biomasse pour répondre à des enjeux de protection de l'environnement, de raréfaction des ressources fossiles, de volatilité des cours des matières premières et de création d'emplois. C'est une stratégie adoptée et appuyée politiquement par plusieurs pays comme la Finlande, les Pays-Bas ou les Etats-Unis. La France, quant à elle, semble accuser un retard croissant dans le développement de sa bioéconomie.

 

 

Difficultés administratives

 

D'abord, la France pense bioéconomie à travers les biocarburants et la méthanisation. Mais, là encore, certains freins brident l'essor de ces alternatives. Par exemple, les investissements pour la méthanisation sont lourds, posant des problèmes de trésorerie et plus des deux tiers des agriculteurs français porteurs de projets sont confrontés à un manque de temps, non pour résoudre des difficultés techniques, mais administratives, a noté Laurent Lejars, chargé de projets dans le domaine de la méthanisation à la chambre du Loiret.

 

Outre la méthanisation et les biocarburants, la chimie verte, les matériaux biosourcés pour le secteur de la construction, comme le lin, le chanvre, présentent de nombreux intérêts mais les verrous à l'essor de ces filières sont encore fortement amarrés.

 

« Il y a une potentialité du côté des agriculteurs et un marché bien présent mais il n'y a pas d'interface, pas de gestion de la prise de risque, éclaire Jean-Pascal Hopquin, de la chambre régionale d'agriculture de la Picardie. Il faut bien définir le rôle des agriculteurs dans ces filières émergentes pour s'assurer d'une répartition juste de la valeur ajoutée de ces nouveaux produits ».

 

De plus, « pour construire les filières, il faut des capitaux, des investissements et nous ne les avons pas, a expliqué Christophe Hillairet, président de la chambre d'agriculture de l'Ile-de-France. Il s'agit par ailleurs de relocaliser les projets de bioéconomie à l'échelle locale, afin d'avoir un retour positif direct à l'échelle du territoire et une vraie reconnaissance sociétale ».

 

Claire Faure


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK