Le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a rendu public mercredi un rapport sur les biotechnologies et les nouvelles variétés végétales, à la suite d'enquêtes réalisées en France et en Europe. Il ressort qu'« il est possible d'avoir un panorama assez net des espaces de sélection qui se dessinent pour les trente prochaines années », explique Dominique Planchenault, coordonnateur du groupe de travail BioPagGe et auteur du rapport.
Il estime que « les modes d'obtention variétale et les relations avec les ressources génétiques vont évoluer selon trois axes : celui de la biodiversité, celui de la génomique et celui des biotechnologies ».
« Les principales demandes cherchent à utiliser au maximum les capacités exceptionnelles de synthèse des plantes. Elles donnent aux végétaux un rôle nouveau de production », explique l'auteur du rapport. Selon lui, cela nécessite « l'emploi des outils biotechnologiques les plus modernes ».
« Le deuxième espace, très large, est celui des demandes traditionnelles qui cherchent à augmenter les qualités naturelles des plantes. Il utilise les méthodes classiques d'obtention variétale ». Quant au dernier domaine, il « permet de répondre aux demandes environnementales de la société pour une production de masse adaptée aux milieux ». « La sélection génomique trouve alors son plein essor et explique les développements actuels dans cette voie », conclut Dominique Planchenault.
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