« A ce jour, nous prévoyons avec Arvalis un rendement en blé tendre supérieur à celui de 2011 (qui était de 68 q/ha) et au moins égal à la moyenne des rendements des cinq dernières années, soit proche de 70,9 q/ha », a estimé Jean-François Isambert, secrétaire général de l'AGPB (Association générale des producteurs de blé et autres céréales) lors d'une conférence de presse le 12 juin 2012.
Ainsi, « la production totale devrait s'établir à 33,9 millions de tonnes (Mt), comme en 2011, compte tenu de la baisse des surfaces due au gel. Néanmoins, un rendement supérieur pourrait provoquer une hausse de la production, pour atteindre 34,5 Mt. »
Cette première estimation pourrait tout de même être revue à la baisse en cas de haute température en cours de remplissage du grain, d'une incidence des maladies de fin de cycle ou d'une incidence des faibles températures au moment de la méiose et de la floraison sur la fertilité des épis.
A plus long terme, l'AGPB croit en une hausse de la production nationale de 20 % au cours des vingt prochaines années via une augmentation de rendement de 0,6q/ha/an. « Cela nécessite une action déterminée sur les facteurs clés du rendement que sont la prolificité des plantes, leur résistance aux maladies et leur résilience aux aléas climatiques », explique Jean-François Isambert.
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mercredi 13 juin 2012 - 12h08
je ne savais pas q'un rendement superieur pouvait provoquer une hausse de production!!!