« Depuis dix jours, des épis blancs apparaissent dans des blés tendres, constate Edouard Baranger, ingénieur Arvalis au Subdray (Cher). Après la pluie et le vent du week-end dernier, les zones les plus touchées commencent à verser, ce qui doit alerter les agriculteurs car cette année le risque de verse physiologique est faible. »
« Dans les parcelles les plus touchées, la proportion de tiges malades atteint 30 à 40 %, mais toutes n'ont pas encore totalement décroché », ajoute-t-il.
Si les symptômes font tout d'abord penser à une attaque de piétin-verse, les échantillons analysés au laboratoire de l'Inra de Grignon ne laissent pas de doute. Le rhizoctone est bien le champignon responsable des nécroses sur la tige entre le premier et le deuxième nœud.
La Région Centre est loin d'être la seule concernée et le phénomène s'étend de la Bourgogne aux Pays de la Loire, de la Champagne à l'Ile-de-France.
« Nous n'en sommes qu'au stade des hypothèses pour expliquer cette attaque hors du commun par sa sévérité et son étendue géographique, déclare Claude Maumené, spécialiste des maladies des céréales à Arvalis. Le champignon a sans doute profité des nécroses dues au gel hivernal pour s'installer sur le système racinaire, puis progresser sur la tige.
et pourquoi pas une mouche?
mercredi 06 juin 2012 - 20h31
suite au passage d'un expert pour la grêle, il a pensé à la ponte d'une mouche sur la tige entre le stade 1 et 2 noeud.