Lors du Conseil européen des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE les 28 et 29 octobre 2010, onze Etats membres, dont la France, ont refusé la hausse du budget européen pour 2011, réclamée par le Parlement et la Commission européenne pour financer les nouvelles compétences confiées à l'UE par le traité de Lisbonne.
La présidence belge de l'Union européenne a indiqué « prendre acte » de la lettre co-signée par le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, les Pays Bas, la Suède, la République tchèque, le Danemark, l'Autriche, la Finlande, la Slovénie et l'Estonie.
La Commission réclame une hausse de 5,8 % par rapport au budget de 2010 (123 milliards d'euros), le Parlement européen une hausse de 6,2 % et le Conseil européen 2,91 %.
Les onze Etats réfractaires ont signifié qu'ils n'accepteraient pas une augmentation de plus de 2,91 %. La Présidence belge « continuera à faire le maximum pour arriver à un accord avec le Parlement européen dans le timing prévu », a-t-elle indiqué. Elle dispose désormais d'un peu moins d'un mois pour mettre les deux institutions d'accord.