Les prix de l'essence et du diesel ont frôlé, la semaine dernière, leurs records historiques établis en mars-avril, mettant encore un peu plus la pression sur le gouvernement, qui a promis d'agir, avant la rentrée, pour enrayer leur flambée.
Le gazole, carburant préféré des Français (il représente environ 80 % des ventes à la pompe) s'est hissé juste en-dessous de 1,45 euro le litre en moyenne, à moins d'un centime de son record absolu atteint à la mi-mars 2012, selon les relevés hebdomadaires publiés lundi par le ministère de l'Ecologie et de l'Energie.
L'essence sans plomb n'est pas en reste. Le super sans plomb 95 et le sans plomb 98 ont augmenté tous deux de plus de trois centimes par litre, approchant des pics atteints en avril 2012.
Cette nouvelle hausse vient accentuer encore un peu plus la pression sur le gouvernement. La semaine dernière, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a annoncé que le gouvernement agirait avant la fin du mois pour enrayer la remontée des prix à la pompe et qu'il explorait « toutes les options à sa disposition », dont un blocage temporaire.
Bercy devrait dévoiler ses décisions après la remise, vendredi, d'un rapport sur les prix des carburants et une réunion programmée, le mardi 28 septembre 2012, avec les représentants de la filière.