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L'abattoir de Bourgeuil sauvé par une association d'éleveurs et de bouchers

Publié le mercredi 10 février 2010 - 18h32

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Depuis le 17 décembre dernier, c'est le calme plat. Aucun animal dans le parc d'attente, aucune carcasse en chambre froide. Ce jour-là, l'activité de l'abattoir multi-espèces de Bourgeuil, dernier outil d'Indre-et-Loire (hors volailles), s'est arrêtée net.

 

L'entreprise STV (Société de Transformation des viandes) qui exploitait depuis 2007 ce site appartenant à la communauté de communes du Pays de Bourgeuil, a jeté l'éponge face aux exigences de l'agrément européen à partir du 1er janvier 2010. Elle n'a pas souhaité se conformer au plan de sauvegarde proposé la veille par la chambre d'agriculture et accepté par les services vétérinaires.

 

« Nous les avions pourtant convaincus de l'importance du maintien d'un outil de proximité travaillant en grande partie pour des éleveurs en vente directe, à l'heure où les circuits courts sont encouragés », souligne Jacques Naulet, élu de la chambre d'agriculture en charge du dossier de l'abattoir.

 

Regroupés en association, les éleveurs et bouchers utilisateurs de l'abattoir décident alors de prendre le relais. « Les 40 adhérents se sont engagés à hauteur de 210 tonnes mais notre objectif est de saturer la capacité de l'abattoir à 250 tonnes », souligne Hervé Lefort, éleveur de moutons et président de l'association. Deux ex-salariés d'un abattoir récemment fermé ainsi qu'une secrétaire à mi-temps ont été recrutés.

 

Dès la réouverture fin février, l'association épaulée par la chambre, va réaliser les investissements de mise aux normes a minima pointés par un audit de la Direction générale de l'alimentation (ministère de l'Agriculture) : achat d'un frigo supplémentaire, réaménagement de l'aire d'attente et de la partie tuerie, et enfin création d'un sas avant chargement. Soit 80.000 € d'investissements avec la maçonnerie.

 

L'abattoir de Bourgeuil est placé en système dérogatoire jusqu'au 30 juin prochain, date à laquelle les travaux devront être terminés. Si l'association relève ce premier défi, elle pourra exploiter l'abattoir pendant quelques années, avant la construction éventuelle d'un nouvel outil associant de la découpe.

 

J.T.


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