Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a précisé lundi le calendrier de travail du programme international de recherche visant à augmenter le stockage du carbone dans les sols (4 pour 1.000) pour l'intégrer dans la négociation sur le climat lors de la conférence de Paris sur l'environnement.
Nous avons « formalisé un programme de recherche qui doit déboucher sur un programme d'action », dans le but de «réconcilier la sécurité alimentaire avec la lutte contre le réchauffement climatique », a indiqué le ministre lors d'une conférence de presse, accompagné de Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique. Le calendrier de travail comprend un premier colloque scientifique à l'Unesco au début de juillet qui sera suivi lors d'une deuxième étape par un colloque à l'OCDE en septembre.
Le but de cette « initiative emblématique de la présidence française » est d'avoir « un programme d'action qui s'inscrira dans les négociations de la Cop 21 », la conférence de Paris qui tentera de parvenir à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique d'ici à la fin du siècle, a ajouté le ministre. Ce programme international de recherche qui vise à augmenter le stockage du carbone dans les sols afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, intitulé « 4 pour 1.000 », a été mis en place en mars. Son but est de faire augmenter de 4 pour 1.000, soit de 0,4 %, le volume de déchets organiques contenu dans les sols chaque année. Ces déchets sont composés notamment de carbone.
Les sols cultivés appauvris en carbone
Le programme « 4 pour 1.000 » associe plusieurs laboratoires de recherche sur tous les continents. Selon l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), les sols cultivés ont perdu « de 50 % à 70 % de leurs stocks initiaux de carbone » en moyenne mondiale du fait, entre autres, de l'intensification de l'agriculture ou de la déforestation. Or, une augmentation de 4 pour 1.000 par an des stocks de matière organique des sols suffirait à compenser l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Inversement, une diminution relative des 4 pour 1.000 doublerait nos émissions, souligne l'Inra.
Avec l'agroécologie, « on peut lutter contre le changement climatique en améliorant la fertilité des sols », assure Mme Tubiana.
En octobre 2014, l'Union européenne s'est fixé un objectif à l'horizon de 2030 : réduire ses gaz à effet de serre de 40 % par rapport au niveau d'émission de 1990.
quand on sait pas
mercredi 29 avril 2015 - 14h10
dans une anecdote il est dit quand on sait pas on ferme sa gueule j'ai entendu dire que le carbone ce stocke dans les premiers centimètres du sol en écologiste il faut toujours remuer la terre alors foll dingue la sinistre écologiste avez vous au moins fait des études agricole option agronomie du sol et vie microbienne du sol foll dingue revoit ton article sur les vers de terre qui est une insulte a toute une profession crocodile40