François Lucas, président de la Fival (Fédération interprofessionnelle du cheval de sport, de loisir et de travail), a réagi dans une lettre ouverte à un récent communiqué de presse de la Fédération nationale du cheval (FNC) accusant la Fival d’opacité dans son action, ses décisions et son mode de fonctionnement. Dans ce communiqué, la FNC se déclarait «très inquiète des orientations de l'interprofession et de son manque avéré de transparence».
«Je ne peux laisser paraître une telle information publique sans réagir, même si cela aura le tort de donner de l’importance à une démarche curieuse, consistant à se plaindre par voie de presse d’une organisation dont on est membre fondateur et dont on occupe près de la moitié des sièges», explique François Lucas dans sa lettre ouverte.
«Les mots ''dérive'' et ''manque avéré de transparence'' peuvent laisser penser que la gestion même de l’interprofession est douteuse, ce qui m’a semblé grave et inacceptable», poursuit le président de la Fival.
«En effet, la Fival fait actuellement l’objet d’un contrôle économique et financier de la part du ministère de l’Economie et des Finances. Aucune opacité ni aucune sorte d’irrégularité ne lui sont reprochées. De plus, cette mission de contrôle serait achevée à l’heure actuelle si la FNC, liée à la Fival par une convention qu’elle n’a pas convenablement appliquée, était en mesure de satisfaire aux conditions énoncées par les services de Bercy…», déclare François Lucas.
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