La filière du cheval en France réalise près de deux milliards d'euros de chiffre d'affaires par an, générant quelque 62.000 emplois directs et indirects, selon une enquête de professionnels dévoilée jeudi.
L'analyse est fondée sur des données collectées depuis deux ans dans le cadre d'un nouveau dispositif «Références» mis en place par les Haras nationaux et l'Institut de l'élevage.
La filière des courses, dans son secteur de l'élevage et de l'entraînement, réalise le plus gros chiffre d'affaires avec un milliard d'euros. Une moitié de ce chiffre provient du reversement du PMU tandis que l'autre est générée par les propriétaires de chevaux à travers les activités d'entraînement et d'élevage, selon l'analyse.
La filière des loisirs représente un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros enregistré par les clubs équestres, les marchands de chevaux et les engagements dans les concours notamment.
La filière de la viande représente de 12 à 15 millions d'euros de chiffre d'affaires pour la vente de poulains à l'engraissement et 330 millions d'euros pour la consommation.
Selon l'analyse présentée avec la participation de la Fédération nationale du cheval (FNC) et de la Fédération interprofessionnelle du cheval de sport, loisir, travail (Fival), la filière compte 62.000 emplois directs et indirects en équivalent temps plein, dont une moitié dans le secteur agricole, en augmentation annuelle constante de 2%.
Les emplois directs sont au nombre de 30.000, dont la plus grande partie dans les centre équestres, relève l'étude.
La France compte 2,2 millions de cavaliers, pour un million de chevaux et poneys, selon une enquête de TNS Sofres à l'initiative de la Fival, publiée mardi.