Bruxelles a annoncé, jeudi, que l'aide de 43,65 millions d'euros octroyée par la France au partenariat public-privé « Ifmas » (Institut d'excellence en énergies décarbonées) dans le secteur de la chimie verte était conforme aux règles de l'Union européenne relatives aux aides d'Etat.
La Commission européenne considère en effet que le projet, qui vise à développer des plastiques végétaux et des peintures biosourcées, « contribuera à la réalisation des objectifs de l'UE en matière scientifique et environnementale, sans fausser la concurrence de manière indue au sein du marché intérieur européen ».
Le procédé utilisé, qui substitue des produits tirés de l'amidon aux produits issus du pétrole, permettrait une réduction de 30 à 50 % des émissions de gaz à effet de serre.
La start-up créé pour gérer ce programme de recherche sera détenue à moitié par le secteur public et à moitié par cinq partenaires industriels des secteurs de la chimie végétale et de l'amidonnerie.