L'AGPM (Association générale des producteurs de maïs) estime jeudi dans un communiqué que l'apparition de nombreux foyers de chrysomèle «conduit, au nom d'une certaine idéologie, des organisations notamment environnementales, à édicter des contrevérités, voire à pratiquer la désinformation».
L'association des producteurs de maïs pense qu'il est donc «nécessaire de remettre les pendules à l'heure». Elle rappelle que la monoculture de maïs, très minoritaire en France, existe depuis des décennies et que Diabriotica n'est apparu que depuis cinq années.
«Il serait donc abusif, voire mensonger, d'établir un lien originel entre monoculture du maïs et Diabrotica», souligne l'AGPM.
Loin de renier la rotation culturale qui permet de casser le cycle de l'insecte, les producteurs rappelle toutefois que les OGM et les traitements de semences sont d'autres moyens efficaces pour lutter et que «la France à la singularité de s'en priver».
Pour l'AGPM, il serait donc plus judicieux de s'interroger sur la stratégie retenue jusqu'alors pour éradiquer le coléoptère, qui a démontré ses limites.
Dans ces conditions, la filière maïs française et l'AGPM rappelent qu'elles «resteront aux côtés des producteurs et de leurs acteurs économiques pour agir et les accompagner dans des démarches entreprises pour lutter efficacement contre le parasite et pour réparer les préjudices subis».
A lire également: