Durant les deux premières décades d’octobre, les températures ont été inférieures aux normales saisonnières sur les deux tiers du territoire, notamment dans l’est de la France, selon une note publiée jeudi par le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture.
Les températures les plus élevées, supérieures aux normales, se sont situées sur le pourtour méditerranéen. La température moyenne mensuelle de la France a été légèrement inférieure à 14°C durant le mois d’octobre, soit un demi-degré au-dessus de la normale. C’est dans le sud et l’ouest du pays que les écarts positifs par rapport aux normales ont été les plus importants.
A partir du 8 octobre, les températures ont chuté sur tout le territoire et ont perdu 13°C en moyenne sur une semaine. Durant cette période, dans le Nord-Est, la température journalière est passée de 21 à 3°C. A partir du 20 octobre, les températures sont remontées et se sont stabilisées autour de la moyenne mensuelle.
Les précipitations d’octobre ont été nettement déficitaires sur l’ensemble du territoire. C’est dans le nord-est et le sud-ouest du pays que les plus gros déficits de pluies par rapport à la normale ont été observés. Entre le 1er et le 20 octobre, les précipitations ont été inférieures aux normales sur la quasi-totalité du pays, notamment dans le Sud-Est. Les précipitations supérieures aux normales se sont principalement situées dans les régions allant de la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais.
Les précipitations cumulées depuis septembre ont été inférieures à la normale sur tout le pays. Les seuls secteurs excédentaires se sont concentrés sur quelques zones éparses de la Côte d’Azur.
Le niveau des réserves utiles des sols s'est situé au-dessous du niveau normal sur la quasi-totalité du territoire, et particulièrement dans le Centre-Est. De plus, le déficit par rapport à la normale a eu tendance à augmenter. Seuls, la Flandre maritime, les coteaux du Pays basque et ceux de la Provence ont gardé un niveau au-dessus de la normale.