Les pluies ont participé au lessivage des reliquats soufrés et le froid actuel risque de retarder la minéralisation. Avec des besoins de 75 kg/ha, le colza est un gros consommateur de cet élément qui participe à la nouaison. Une carence avérée peut faire chuter le rendement de 10 à 20 q/ha.
La consommation se concentrant sur la période de montaison, l'apport est à effectuer vers les stades C2-D1. Il faut privilégier les formes sulfates, seules assimilables par la plante, du type ammonitrate soufré 26 (13 %), superphosphate 18 (30 %), kiésérite (50 %)...