Les ventes françaises de produits agricoles ont reculé de 14,2 % à 3,5 milliards d'euros au premier trimestre de 2012 du fait d'une baisse des volumes exportés de blé, notamment vers l'Afrique du Nord, selon la lettre « Le chiffre du commerce extérieur », publiée jeudi par le département des statistiques et des études économiques (DSEE) du ministère de l'Economie et des Finances.
En hausse depuis 2010, les exportations de céréales (la moitié des exportations agricoles en 2011) s'étaient maintenues à des niveaux élevés en 2011, en lien avec la très forte hausse du prix du blé, rapporte l'analyse trimestrielle du ministère.
Au premier trimestre de 2012, l'excédent agricole a presque été divisé par deux. Il a atteint 724 millions d'euros, après l'excédent record de 1,3 milliard d'euros au trimestre précédent (T4 de 2011).
Cela dit, une autre analyse publiée jeudi par le DSEE pour le mois de mars 2012 révèle que les ventes de produits agricoles à l'export ont redémarré au dernier mois du premier trimestre, du fait de livraisons significatives de blé à l'Algérie et à l’Egypte, ainsi que de maïs et d'orge aux clients de l'UE.
Les ventes d'oléagineux en mars ont été, en outre, particulièrement dynamiques vers l'Europe (Allemagne, Russie).
Les importations ont progressé légèrement en mars en raison de la fermeté des achats de légumes (Maroc et Espagne) et d'oléagineux (Belgique et Chili).
En revanche du côté des IAA, et grâce à une reprise des exportations en mars pour les aliments pour animaux et les boissons (les ventes de sucre restant faibles), l'excédent au premier trimestre est resté stable à haut niveau à 2,0 milliards d'euros.
2,6 milliards d'excédent sont attribués aux boissons, qui constituent plus d'un quart des exportations des IAA en 2011. Leurs ventes ont augmenté de 2,9 % au premier trimestre de 2012 (après +1,0 % au T4), principalement celles de vins et cognac vers les pays de l'UE (notamment vers le Royaume-Uni, deuxième client après les Etats-Unis) et vers l'Asie.
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vendredi 11 mai 2012 - 09h23
Que deviendra cet excédent lorsque les mesures environnementales (baisse déraisonnables des IFT herbicides notamment, réduction des apports d'azote,...) feront mathématiquement baisser la production d'au moins 15 à 20%, contrairerment à ce qu'affirment certains pseudo experts qui ne montent jamais sur un tracteur,