La FNSEA, l'UNAPL (Union nationale des professions libérales) et l'USGERES (syndicat des employeurs de l'économie sociale) attirent l'attention et la vigilance des négociateurs et des pouvoirs publics quant aux modalités d'application du projet de contrat générationnel aux très petites entreprises (TPE).
« L'importance des enjeux et les spécificités des TPE, en matière d'emploi et d'embauche doit être prise en compte, assurent-ils dans un communiqué commun du 1er octobre. En effet, les TPE composent plus de 80 % des entreprises employeurs, couvrent 20 % des salariés, soit environ trois millions de personnes et proposent des emplois de proximité, le plus souvent qualifiants. »
Premier point abordé : la nature et la durée du contrat. « La note d'orientation prévoit l'embauche du jeune en CDI. Bien que tous s'accordent à dire que le CDI devra être privilégié pour favoriser une insertion durable des jeunes dans l'emploi, ne pourrait-on pas également envisager, dans certaines situations particulières, la possibilité de conclure un CDD de longue durée », s'interrogent-ils ? Par ailleurs, les syndicats d'employeurs estiment que « la durée du contrat ne doit pas être un élément dissuasif ». Ils proposent ainsi « une période de tuilage de 3 à 6 mois, voire de 1 an selon le niveau de qualification du jeune ».
Ils rappellent également aux pouvoirs publics que « les TPE des secteurs agricole, libéral ou de l'économie sociale emploient pour majorité des salariés titulaires d'un certain niveau de qualification. Il est donc nécessaire de veiller à ne pas exclure ces derniers du dispositif ».
Ils estiment enfin nécessaire « de maintenir les allègements généraux de cotisations sociales sur les salaires inférieurs à 1,6 Smic ».
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