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Contrôle des structures

Saf agr'iDées veut libérer les exploitations

Publié le vendredi 17 avril 2015 - 17h26

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« Contrôle-t-on encore le contrôle des structures ? » Tel était le thème du débat organisé jeudi par la Société des agriculteurs de France (Saf agr'iDées). A cette occasion, Saf agr'iDées a présenté ses pistes pour « rénover entièrement le contrôle des structures », réglementation jugée « brutale, anormale et dogmatique » par Maître Samuel Crevel, l'un des intervenants.

 

Sophie Lange, chargée du développement de l'agriculture dans un établissement bancaire, estime qu'il faut faire de la liberté d'entreprendre la règle et du contrôle l'exception. Devraient être contrôlés essentiellement les agrandissements et restructurations d'exploitation les plus significatifs. (Lire à ce propos la note « Dimension des entreprises agricoles : libérer et responsabiliser ! »)

 

La Saf propose de mettre en place un seuil de contrôle national inscrit dans le code rural, correspondant à un « chiffre d'affaires élevé » à définir, pour remplacer celui exprimé en hectare qui « ne reflète ni la réalité économique ni la diversité des exploitations agricoles ».

 

 

Les autorisations délivrées sont souvent subjectives

 

Selon les groupes de travail de Saf agr'iDées, les autorisations délivrées sont souvent subjectives tant le préfet suit quasi systématiquement l'avis de la commission départementale d'orientation agricole (CDOA) composée de représentants des professionnels. Le contrôle devrait donc être exercé par une autorité indépendante comme c'est le cas en droit de la concurrence.

 

L'exploitant dépassant le seuil fixé devrait notifier l'opération à cette autorité, dont une instance serait instituée dans sa région. Pour les intervenants, ce seuil serait modulable en fonction des bonnes pratiques suivies par l'exploitation en faveur du développement durable (économie d'énergie, diminution de l'utilisation des intrants...). L'autorité de contrôle devrait pour cela se référer au Plan régional de l'agriculture durable (PRAD).

 

« Beaucoup de travail reste à faire pour moderniser le droit rural ! », estime Sophie Lange, consciente de l'ampleur de la tâche.

 

L'Association française de droit rural (AFDR) lors d'un colloque le 31 mars dernier, énonçait déjà la nécessité de réformer le contrôle des structures

 

B.G.B.


Les commentaires de nos abonnés (2)
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ENFIN

lundi 20 avril 2015 - 17h38

ENFIN - ça fait du bien de lire qqch qui a du sens ....Merci pour ce moment ! par contre ce passage là m'inquiète. "ce seuil serait modulable en fonction des bonnes pratiques suivies par l'exploitation en faveur du développement durable (économie d'énergie, diminution de l'utilisation des intrants...). L'autorité de contrôle devrait pour cela se référer au Plan régional de l'agriculture durable (PRAD)." Excusez moi mais ce qui parait être des bonnes pratiques pour les uns ne l'est pas forcément pour d'autres et vice et versa. ou est la limite entre la bonne et la mauvaise façon de travailler ? désolé j'ai un bio à coté de chez moi, ses champs sont envahis de chardon, de ce fait les miens aussi. je suis obligé de traiter davantage et plus souvent qu'avant : qui a la plus mauvaise pratique agricole ? moi jestime que c'est lui, vos intervenants estimeront que c'est le bio pcqu'il est bio ???
commentaires agriculteurs

quilucru
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dimanche 19 avril 2015 - 11h34

Les propriétaires et leurs enfants doivent pouvoir exploiter leur bien comme bon leur semble. Même s'ils ont une autre formation ou s'ils sont pluriactifs. D'autant que les "énormes exploitations ne sont pas légion en France! Il n'est pas normal de devoir demander une autorisation pour exploiter ce qui vous appartient. Ca , c'est un truc de soviet et une atteinte au droit de propriété! Il n'y a qu'en agriculture et qu'en France qu'on voit ça. Est ce que Madame Bettencourt ou Bernard Arnault ont besoin d'une autorisation pour transmettre leurs entreprises à leurs héritiers ou pour racheter leur concurrent? Sinon on vend tout et on va investir ailleurs.
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