Coop de France et InVivo ont scellé leur rapprochement statutaire, annoncé en janvier, en se dotant d'une gouvernance unifiée, ont annoncé, mercredi à Paris, les dirigeants des deux entités devant la presse.
La nouvelle structure, dont le nom sera dévoilé à l'automne, prend la forme d'une association loi de 1901, au sein de laquelle les deux entités conservent leurs attributions spécifiques et leurs propres organes de gouvernance. Philippe Mangin, président de Coop de France, assurera également la présidence d'InVivo (succédant ainsi à Michel Fosseprez). La direction générale des deux structures revient à Patrice Gollier, qui assurait déjà cette fonction chez InVivo.
Le rapprochement entre InVivo, union de coopératives à vocation économique, et Coop de France, confédération de coopératives à vocation syndicale, est né des inquiétudes devant la perte de compétitivité de l'agriculture française, mais aussi des espoirs suscités par les profondes mutations du secteur, font valoir les deux partenaires.
Leur association vise à définir des orientations communes et à fédérer les compétences des deux entités autour de projets nouveaux. Plusieurs chantiers devraient être lancés dans des domaines tels que le développement durable, les relations entre les filières végétales et animales, la formation, la communication ou encore le développement des exportations vers les pays tiers.
Coop de France rassemble 40 % de l'agroalimentaire français au sein de 2.900 entreprises coopératives qui emploient 150.000 salariés, pour un chiffre d'affaires de 82,4 milliards d'euros. Trois agriculteurs français sur quatre adhèrent au moins à une coopérative.
InVivo, c'est un réseau ses 271 coopératives, plus de 6.300 collaborateurs dans le monde et un chiffre d'affaires qui devrait atteindre 6 milliards d'euros en 2011. InVivo est présent dans quatre métiers : semences et agrofourniture, nutrition et santé animales, stockage et commerce international des grains, distribution verte.