A une semaine de son congrès annuel des 17 et 18 décembre 2014 à Paris, Coop de France a livré à la presse les statistiques de 2014 de la coopération agricole française.
« La concentration se poursuit avec 2.750 entreprises (coopératives, unions, et Sica) répertoriées, contre 2.800 en 2013 », a indiqué Yves Le Morvan, directeur général de Coop de France. Le chiffre d'affaires du secteur s'établit à 84,8 milliards d'euros contre 84,3 milliards d'euros en 2013, soit une hausse de 0,6 %.
« 2014 est marqué par un ralentissement de la croissance, qui avait augmenté de 14 % en quinze ans (depuis 2000) », met en avant Philippe Mangin, le président de Coop de France.
« Gagner la bataille à l'exportation »
Sept groupes français, dont InVivo (neuvième rang européen), se placent dans les vingt groupes les plus importants au niveau européen. Néanmoins, les deux places de tête sont toujours détenue par l'Allemagne (BayWa) et les Pays-Bas (Friesland Campina).
« Sur 2.750 coopératives françaises, quinze sont des grands groupes, 130 sont des entreprises de taille intermédiaire (ETI : plus de 250 salariés et moins de 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires). Le reste, soit 90 % des coopératives françaises, sont des petites et moyennes entreprises très dynamiques, souligne Philippe Mangin. Les concentrations doivent se poursuivre pour les ETI, dont la rentabilité est moins évidente. En Allemagne, la taille moyenne est supérieure à la nôtre, ce qui est un gage d'efficacité ».
Pour le président de Coop de France, la concentration des coopératives permet de lutter contre la volatilité des prix qui est un facteur de risque. Elle permet par ailleurs de répondre aux besoins d'investissement et d'innovation, ainsi que de « gagner la bataille de l'exportation ».
« Nous subissons une régression sur les marchés européens car nous ne sommes pas armés face à l'Allemagne et aux Pays-Bas », estime-t-il. Enfin, Philippe Mangin a regretté qu'aucune alliance coopérative franco-européenne ne se forme, à l'instar des alliances entre grands groupes du nord de l'Europe. « Cela me semble pourtant une nécessité », a-t-il avancé.
la concentration !!
samedi 13 décembre 2014 - 19h31
cela permettra aux coops , donc de la FNSEA de dicter sa loi et d'avoir la main mise sur les adhérents , déjà que ce sont les coops qui diminuent le prix du lait souvent avant les privés et qui le remontent après quand il y a une augmentation , il vont pouvoir dicter leur loi et appauvrir les plus petits pour s'agrandir encore et encore !!!! mais les salaires de tous ces gens ne diminueront pas , bien au contraire !!!!!!!! il y a dans toutes les coops beaucoup trop de directeurs et sous directeurs à gros salaires qui n'ont rien à faire des paysans de base , sauf s'ils ont de GROSSES exploitations .