Il ne manquait plus que le feu vert du CIA Gènes diffusion pour entériner sa fusion avec le CIA des Ardennes et celui de la Meurthe-et-Moselle. C'est chose faite depuis jeudi, à Sainte-Catherine-lès-Arras où son assemblée générale a adopté à l'unanimité le projet de résolution concernant la fusion qui lui était soumis.
La circonscription territoriale de la nouvelle structure qui garde le nom de CIA Gènes diffusion couvre les départements des Ardennes, de la Meurthe-et-Moselle, du Nord-Pas-de-Calais, de la Somme, de l'Oise, ainsi que le canton de Fontoy en Moselle, l'arrondissement de Vervins et le canton de Rozoy-sur-Serre dans l'Aisne.
« Cette fusion nous permettra de capitaliser sur les forces de chacune des coopératives », a expliqué François Desmons, le directeur du CIA Gènes diffusion. Nous totaliserons 325.000 IAP (insémination artificielle première) et 8.800 adhérents. » Et de préciser que la porte reste ouverte à d'autres structures.
Parmi les bénéfices attendus de la fusion sont cités la spécialisation des agents de terrain pour assurer le meilleur service possible aux adhérents, le maintien d'un réseau d'inséminateurs important grâce au développement d'activités complémentaires, et une meilleure réactivité pour gérer les variations d'effectifs d'inséminateurs.
C'est aussi l'occasion de se structurer pour affronter la concurrence future : celle des pays voisins, des indépendants ou encore des laboratoires vétérinaires qui lorgnent sur ce secteur avec l'arrivée de la génomique dans les fermes.