En 2007, le groupe coopératif Euralis basé à Lescar (Pyrénées-Atlantiques) a lancé Cap 2012, son plan stratégique à cinq ans. Ce plan se décline selon trois axes: renforcer l'ancrage dans le Sud-Ouest, se diversifier sur des marchés porteurs et s'implanter à l'international.
Cap 2012 porte déjà ses fruits. Après trois, quatre ans de stabilité, voire de régression, de son chiffre d'affaires, Euralis passe le milliard d'euros en 2007 (1.026 millions d'euros – M€ –, +23,7%) avec un résultat net de 8,1 M€.
«On repart en croissance, confirme le directeur général adjoint, Renaud Lelarge, grâce à une forte progression de l'activité collecte-appro, l'intégration à 50% du traiteur breton Stalaven, un pôle Gastronomie en croissance organique (+7,6%) et celui des semences qui confirme ses bons résultats.»
A noter parmi les dernières actions qui confortent les positions du groupe: le rapprochement de la coopérative Coopeval (Haute-Garonne), la création d'un pôle traiteur, le rachat de Comosud (embouteillage mobile), les acquisitions à l'étranger de la société de semences Cherlis au sud de Kiev en Ukraine... et d'une exploitation produisant du foie gras en Chine au pied de la grande muraille!
Ainsi, Euralis est aujourd'hui «relativement solide et structuré, annonce son président, Christian Pèes. Nous anticipons pour assumer notre vocation coopérative aux côtés de nos adhérents (15.000 au total)».
Les résultats sont là et le groupe leur en fait profiter: un million d'euros sous forme de rémunération du capital social et de ristournes a été redistribué. A terme, il est prévu d'instaurer une redistribution de dividendes sur parts sociales. Sachant qu'Euralis vise pour 2008 un chiffre d'affaires (CA) de 1,2 milliard d'euros pour un résultat net de plus de 9 M€ et met le cap sur un CA 2012 de 1.450 M€, l'optimisme est de rigueur.
«Notre volonté est d'accélérer les développements, insiste Christian Pèes, pour pérenniser nos activités dans le grand Sud-Ouest et amener des dividendes à nos agriculteurs.»