Comme d'autres organisations non gouvernementales (ONG) cette semaine, le CCFD-Terre Solidaire a appelé jeudi à inclure les questions de sécurité alimentaire et d'agriculture dans les négociations de la conférence sur le climat prévues en fin d'année à Paris (COP21).
« La COP21 ne peut ignorer la question de la faim dans le monde ». Or, « les notions de droits humains et de sécurité alimentaire ne sont pour le moment pas prises en compte dans ce qui relève de l'accord destiné à être signé en décembre 2015 pour une application en 2020 », estime l'ONG dans un communiqué. « L'agriculture n'est jamais citée dans le document de base des négociations de la prochaine session organisée à Bonn » en amont de la conférence de Paris, dénonce le texte.
« Alors que 800 millions de personnes souffraient déjà de la faim en 2014, (...) 600 millions de personnes supplémentaires pourraient être touchées par les impacts des changements climatiques si rien n'est fait d'ici 2080 », rappelle le CCFD-Terre Solidaire, citant des chiffres de l'ONU.
Les rendements agricoles impactés
« La sécurité alimentaire doit être réintégrée dans l'Accord de Paris et inscrite au-delà du seul préambule », ont aussi plaidé en début de semaine 13 ONG, dont Médecins du Monde, la Croix Rouge française, le Secours Catholique et Acted.
« Le changement climatique a déjà des conséquences directes sur la sécurité alimentaire », estiment ces organisations, citant les effets de l'augmentation des catastrophes naturelles, la baisse des productions et rendements agricoles, ainsi que la volatilité des prix agricoles.
« 4 Français sur 5 considèrent que faim dans le monde et changement climatique sont liés », selon un sondage CSA commandé par le CCFD, publié vendredi 16 octobre dans La Croix.
Inclure alimentation et agriculture
samedi 17 octobre 2015 - 20h17
Pour nos dirigeants toujours les mêmes, ce n'est pas le lieux et l'endroit pour en parler... On ne peut que constater que la notion de droit humain, de sécurité alimentaire, et d'agriculture, ne sont pour le moment pas pris en compte dans ce qui relève de l'accord destiné à être signé en décembre 2015. Alors que la chose la plus importante devrait être non pas uniquement le climat, mais également réduire la faim dans le monde afin qu'elle n'augmente pas. Mais pour ces négociateurs ce n'est pas leur véritable problème, ce qui compte c'est de pouvoir continuer de s'enrichir, tout en essayant de polluer moins, afin de réduire l'effet de serre.(car eux aussi sont concernés personnellement par ce problème) Le plus important pour ces dirigeants c'est de pouvoir continuer à gagner de l'argent malgré le réchauffement climatique. C'est de cela que l'on va surtout débattre. Car la misère du monde est pour ces gens la secondaire. C'est un mal nécessaire afin que les pays riches puissent continuer dans leur zone d'influence à exploiter ces peuples pauvres en apparence... Comme d'habitude nos dirigeants feront semblant d'aider ceux qui auront survécus, dans ces nouveaux milieux devenus hostiles si peu nombreux sur ces grandes étendues que les multinationales auront faciles pour extraire et piller les richesses de ces pays. De la même manière que les producteurs dépendent des transformateurs, ils seront contraint d'accepter ce marché de dupe. N'oublions pas que nos transformateurs doivent servir à nourrir des masses et non pas des gourmets. Ce sont ces gens que nous devons nourrir afin de pouvoir les voler de manière honnête. C'est aussi pour ces raisons que nos productions ne doivent pas être couteuses. Notre agriculture à bas prix est nécessaire pour nos échanges industriels. Le prix rémunérateur pour tous les producteurs c'est bel et bien fini...