Les deux premiers syndicats agricoles allemand et français ont réclamé mardi une « stratégie européenne » et ont formulé plusieurs revendications communes à destination de Bruxelles pour résoudre la crise des éleveurs.
« Les agriculteurs ne devraient pas être laissés seuls face aux conséquences de l'embargo russe » sur les produits alimentaires européens, ont estimé dans un communiqué commun Xavier Beulin, le patron de la FNSEA, et Joachim Rukwied, le chef de file de la DBV allemande.
« Puisqu'il s'agit d'une crise politique, des mesures politiques pour le marché sont également nécessaires », ajoute le communiqué, à quelques jours de la tenue à Bruxelles d'un conseil européen sur l'Agriculture le 7 septembre.
Prix minimum
Les deux syndicats réclament notamment que l'Union européenne favorise le développement de nouveaux marchés à l'exportation pour les produits laitiers et la viande porcine. Les syndicats allemand et français exigent aussi une révision du prix minimum payé aux agriculteurs pour le beurre et le lait, afin de mieux prendre en compte la hausse des coûts de production.
« L'agriculture en Europe ne peut être renforcée sur le long terme que par une action commune », concluent-ils.
Ces exigences communes interviennent alors que les ministres de l'Agriculture français, allemand et polonais doivent se rencontrer le 31 août à Berlin, pour évoquer la crise actuelle des éleveurs.
Ils n'ont rien compris.
mercredi 26 août 2015 - 19h25
* L'embargo Russe n'est pas la cause que les producteurs,les éleveurs ne gagnent plus rien....cela était bien avant. Favoriser les exportations c'est donner l'argent des impots à des exportateurs qui sont la cause de notre misére en vendant nos produits à perte. Ces produits bénéficient déjà de subventions aux producteurs et méme avec cela les producteurs ne gagnent rien. A quoi bon produire de cette façon. Sur ces mémes produits pour libérer les élevages on demande à nouveau des aides afin de les solder encore plus à perte à d'autres pays afin de maintenir un prix bas mondial et tuer d'autres paysans dans le monde. La maniére que ces deux syndicats ont de résoudre sur le long terme la crise de l'agriculture fait peur. Ce n'est pas en subventionnant les exportations et les productions que les agriculteurs s'en sortiront mais en taxant fortement les importations et en donnant un prix rémunérateur au producteur. Au nom du réchauffement climatique,de la traçabilité,il serait nécessaire d'importer que ce dont l'Europe ne peut produire et non pas importer ce qui est moins cher, car cela nous conduit à exploiter la misére du monde et à détruire tous nos moyens de productions. Les agriculteurs doivent redevenir maitre du prix de leurs productions sans vouloir étre des exportateurs à bas prix. Si les produits sortaient du lot,sur six millards d'individus,il y aura bien assez de gens assez aisés de part le monde pour acheter le surplus de la production de trois cent mille paysans Français. Il serait temps de comprendre que nous devons produire autrement et uniquement de la qualité et revoir tous les modes de productions.