La sécheresse de ces dernières semaines aux États-Unis a provoqué la semaine passée une dégradation de l'état des cultures de maïs et de soja, selon le département américain à l'Agriculture (USDA).
Dans les 18 États où se concentrent les parcelles de maïs, les cultures jugées « bonnes à excellentes » reculent de 3 points à 63 % par rapport à la semaine précédente. Ce ratio reste cependant largement supérieur à celui de l'année dernière, année de sécheresse prolongée, où il était tombé à 26 %.
Selon les dernières estimations de l'USDA, les États-Unis, premiers producteurs mondiaux de maïs, devraient cependant engranger 354,3 millions de tonnes (Mt), soit environ 100 Mt de plus qu'en 2012, campagne particulièrement catastrophique.
Pour les mêmes raisons de sécheresse, les cultures de soja, dont l'état est jugé « bon à excellent », reculent d'un point à 64 %, mais le ratio reste sensiblement meilleur que celui de l'année dernière où il n'était que de 31 %. Les surfaces affectées au soja, désormais estimées à 31,5 millions d'hectares, devraient produire près de 93 millions de tonnes (Mt). Les États-Unis redeviendraient ainsi les premiers producteurs mondiaux de graines oléagineuses, reléguant le Brésil au deuxième rang avec 85 millions de tonnes.
Les moissons de blé d'hiver progressent à 75 % contre 67 % la semaine passée, et cette avancée permet de rattraper la moyenne des cinq dernières années qui ressort à 76 %. La qualité des blés de printemps recule de 2 points à 68 % par rapport à la semaine dernière, mais elle en gagne 8 sur l'état des cultures un an auparavant, à la même époque. Les États-Unis sont aussi les premiers exportateurs mondiaux de blé.