Le message de fin de congrès de la FNCuma, qui s'est tenu du 28 au 30 mai 2013 à Arras (Pas-de-Calais), est clair. Selon le président Stéphane Gérard, « les Cuma souhaitent que soient levés les freins juridiques qui les empêchent de devenir des coopératives agricoles de production ».
Ces coopératives seraient la mutualisation par les agriculteurs, sur un même territoire, de tout ou partie de leurs activités de production. En se concentrant sur l'activité agricole au sens du code rural, elles pourraient aller jusqu'à la mutualisation d'ateliers, y compris de transformation (1).
Aujourd'hui, les Cuma se sentent bridées dans leur développement. Quand des agriculteurs cumistes se lancent dans des assolements en commun, des magasins de producteurs... ils créent d'autres structures à côté des Cuma.
Et certains finissent par déserter leurs rangs. D'où l'idée d'élargir les actions des Cuma et les possibilités de travailler avec d'autres acteurs du territoire (collectivités, artisans...).
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(1) Voir le dossier coopération agricole de production sur www.france.cuma.fr.
