En 2011, 11.545 Cuma regroupaient environ 40 % des exploitations agricoles françaises, et jusqu'à 75 % dans certaines régions, selon la Fédération nationale des Cuma (FNCuma) qui vient de publier son édition de 2013 sur des « chiffres clés du réseau ». Le nombre d'adhérents de Cuma se maintient, se félicite la fédération et le chiffre d'affaires global des Cuma était de 495 millions d'euros en 2011, soit 7 % de plus qu'en 2009.
Pour la FNCuma, si les principales activités des Cuma restent le transport (bennes, remorques...) et l'épandage de fumier (près de 50 % des Cuma concernées), les services se diversifient avec le développement du désherbage mécanique (+15 %), du déchiquetage de bois (+6 %), du compostage (+2%) ou de la distribution d'aliments (+27 %).
Les Cuma impliquées dans les circuits courts sont également plus nombreuses qu'en 2009 (+41 %). La mise en commun de l'assolement se développerait également par le biais des Cuma (+10 %).
Pour la FNCuma, les montants investis augmentent (+18 % en deux ans) et atteignent 320 millions d'euros, avec un investissement moyen d'environ 57.000 euros par Cuma ayant investi.
D'après la FNCuma, le parc national des principaux matériels est le suivant :
- Tracteurs : 6.150,
- Moissonneuses-batteuses : 2.600,
- Ensileuses : 2.070,
- Machines à vendanger : 1.040,
- Chargeurs télescopiques : 1.500,
- Epandeurs à fumier : 7.800,
- Semoirs à céréales et monograines : 11.800,
- Charrues : 3.800,
- Pulvérisateurs : 5.000.