« Le collectif redevient à la mode, les groupes ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont devant ! », a lancé Pascal Pomeureul, administrateur de Trame, à l'adresse du ministre de l'Agriculture mardi lors du colloque « Coopération agricole de production ».
Dans un contexte économique difficile avec peu de visibilité et une dépendance grandissante des exploitations à l'offre et à la demande, de nouvelles organisations collectives voient le jour. Sans réel statut juridique, ces « regroupements » visent à diminuer le risque individuel et à mutualiser les moyens et la production tout en conservant l'indépendance de l'exploitant.
Pour Eric Mastorchio, de Gaec et Sociétés, il est indispensable que les structures juridiques évoluent pour permettre aux exploitants de mener à bien leur projet collectif sans être enfermé dans le carcan réglementaire. « On a besoin de structures plus ouvertes pour développer des projets en parallèle de l'activité agricole », a-t-il soutenu.
Un créneau que Stéphane Le Foll appelle les Cuma, en tant que coopératives de services, à investir : « Les Cuma ne devraient pas rester uniquement sur le matériel. Elles doivent devenir plus globales. »
Lors de cette journée, le ministre de l'Agriculture est venu rappeler son attachement aux démarches collectives.
« J'en suis convaincu, la coopération est un outil historique pour conserver des agriculteurs dans les territoires »,a-t-il indiqué. Sans annoncer de mesures concrètes, il a indiqué travailler sur un crédit d'impôt favorable aux coopératives. Il souhaite également réformer la dotation pour investissement : « Ces mesures fiscales avaient un sens lorsque la modernisation de l'agriculture passait par le matériel. »
Cette thématique sera d'ailleurs au centre des débats qui animeront la loi d'avenir agricole. Un texte auquel la FNCuma devrait contribuer et qui sera discuté au second semestre de 2013.
LES CUMA DEVRAIENT SURTOUT...
mardi 04 décembre 2012 - 19h29
DONNER DES LEÇONS DE GESTION AUX COOPERATEURS... IMPOSER UNE ATTENTION PARTICULIÉRE AUX EQUIPEMENTS EN COMMUN...SI IL Y A DE LA CASSE TOUT LE MONDE PAYE...DANS CERTAINS CAS CE N EST PAS NORMAL...EVITER LA RECHERCHE SYSTEMATIQUE DES AIDES ET SUBVENTIONS POUR INVESTIR PARFOIS DANS DES EQUIPEMENTS LARGEMENT UTILISABLES.... LES BONNES REPARATIONS ÇÀ EXISTE ET PAS BESOIN DE CHANGER DES EQUIPEMENTS POUR DES QUESTIONS DE MODE OU DE CAPRICES DE QUELQUES UNS.... JE CONNAIS LA MUSIQUE ET J AI ENTENDU SUFFISAMENT D ABÉRATIONS SOUS PRETEXTE DE SUBVENTIONS, DE FINANCEMENTS BONIFIÉS ET QUE TOUT LE MONDE PASSE A LA CAISSE... HEUREUSEMENT IL Y A DES CUMA "MODÉLES" OU REIGNE LA RIGUEUR ET LA DISCIPLINE....