Le Parlement européen a définitivement approuvé, mercredi, les nouvelles règles d'étiquetage des denrées alimentaires qui entreront en vigueur dans trois à cinq ans dans l'UE. Au menu : davantage d'informations nutritionnelles, sur l'origine nationale des produits et sur les allergènes.
Le Parlement européen, réuni cette semaine en session plénière à Strasbourg, a approuvé, à une très large majorité (606 voix pour, 46 contre et 26 abstentions), le compromis conclu, le 22 juin 2011, entre les Etats membres de l'UE et les représentants du Parlement sous l'égide de l'ex-présidence hongroise de l'UE. Plus de trois ans se seront écoulés depuis la proposition initiale de la Commission européenne. Trois à cinq ans seront encore nécessaires pour que la nouvelle législation entre pleinement en application.
Conformément aux nouvelles dispositions, un tableau lisible placé sur l'emballage devra mentionner la valeur énergétique ainsi que les quantités de lipides (dont les acides gras saturés), de glucides et de protéines renfermées dans le produit. Ces informations devront être exprimées pour 100 g ou 100ml, et éventuellement par portion.
La mention de l'origine des produits, déjà obligatoire pour la viande bovine, l'huile d'olive, les fruits et légumes et le miel, est étendue aux viandes fraîches de porc, mouton, chèvre et volaille. Viandes et poissons reconstitués devront être clairement étiquetés comme tels, de même que les produits d'« imitation » (par exemple les « fromages » à base de substances végétales).
Les substances allergènes apparaîtront dans la liste des ingrédients sur les produits préemballés (actuellement, elles doivent simplement être mentionnées sur l'étiquette), et feront l'objet d'une information jointe sur les produits non emballés et sur les plats servis en restauration collective.
La lisibilité des étiquettes sera renforcée (taille de caractères minimale).
Téléchargez le rapport Sommer concernant l'information des consommateurs sur les denrées alimentaires.
