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Economies d'énergie/Centre

Des pistes pour mettre moins de fioul dans le tracteur

Publié le lundi 17 novembre 2008 - 17h29

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Eleveur laitier dans le Perche, Jean-Luc Merillon a déjà banni le fioul de sa maison d'habitation en installant une chaudière à bois déchiqueté. Mais pour ses tracteurs, il manque de solutions car sa surface cultivée est insuffisante pour implanter des oléagineux et fabriquer son huile carburant. Quant à Antoine Baron, polyculteur-éleveur dans le sud de la Touraine, il produit déjà son huile de colza mais ça ne l'empêche pas de chercher des pistes pour réduire sa consommation.

Tous deux ont participé à une formation sur ce thème, à l'initiative d'Alter'Energies, association tourangelle spécialisée dans les énergies renouvelables et l'éco-construction.

Et ils ont raison de se préoccuper du fioul. «Le carburant représente à lui seul 20% des dépenses énergétiques des exploitations agricoles, après l'aliment du bétail (21%) et avant la fertilisation (19%)», indique François Bouron, directeur de la FRCuma du Centre et du Poitou-Charentes, commentant une synthèse réalisée à partir de 1.000 diagnostics énergétiques "Planète".

Pourtant, cette méthode qui est appelée à se développer avec le futur plan Barnier sur la performance énergétique des exploitations agricoles ne fait pas l'unanimité. «J'ai fait faire un diagnostic chez moi, explique Antoine Baron, mais je n'en ai rien tiré car il n'y avait aucune préconisation.»

Animatrice du programme Planète sur le Centre (140 diagnostics réalisés en 2008, autant sont prévus en 2009), la FRCuma a corrigé cette lacune: les auditeurs conseillent l'agriculteur sur les pistes de progrès. Beaucoup concernent le parc de matériel.

«En faisant diagnostiquer son tracteur au banc d'essai des moteurs, on peut économiser 900 l/an sur un matériel de 100 CV fonctionnant 600 h/an», précise François Bouron. Par ailleurs, la profondeur de travail du sol a une influence: le semis direct et le travail superficiel consomment respectivement 12% et 5% d'énergie en moins que le labour.

Enfin, gare à la surmécanisation (nombre de chevaux par hectare supérieur à 2): utiliser un tracteur surpuissant oblige à déplacer des kilogrammes superflus, qui mangent du gazole inutilement.

4 l/h en moins

La FRCuma du Centre a édité une plaquette comportant quinze conseils pour économiser le carburant. Par exemple, semer avec un outil à 5 corps de 4 mètres au lieu d'un 4 corps de 3 mètres permet de réduire la consommation de 4 l/ha. De plus, il est intéressant d'adopter une conduite coulée, sans accélérations, ni freinages intempestifs qui assure une économie de 1,5 l/h en moyenne sur l'année.

J.T.


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