La FNSEA et JA ont présenté, jeudi à Paris, leur projet de campagne pour les élections aux chambres d'agriculture du 31 janvier 2013. Pas de revendications vraiment nouvelles, mais plutôt la réaffirmation d'un « syndicalisme de solutions, de construction et de projets ».
« Je ne vois pas pourquoi nous devrions craindre ce scrutin. Nous voulons gagner ces élections pour piloter les chambres et les mettre au service des agriculteurs », a résumé Xavier Beulin, président de la FNSEA. Les mettre au service d'un « syndicalisme de solutions, de construction et de projets » d'autant plus indispensable aujourd'hui que la « volatilité » des prix agricoles se conjugue désormais avec la « faiblesse des politiques publiques », a précisé Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA,
« Nous ne sommes pas des intermittents syndicaux. Nous sommes partis pour gagner le match », a insisté François Thabuis, président de Jeunes Agriculteurs (JA). Il a appelé les électeurs à un « vote responsable » qui sache éviter les « anti-tout » et ceux qui « veulent diviser les agriculteurs ». Le « projet intergénérationnel » bâti par les deux syndicats viendra « s'ajouter » – et surtout pas se substituer – aux projets départementaux, ainsi que l'a précisé Gaël Gautier, secrétaire général de JA.
Du côté du programme, d'ailleurs, la plate-forme FNSEA-JA ne s'écarte pas des thématiques habituelles du syndicalisme majoritaire : priorité à la production, au revenu et à des territoires ruraux vivants. Les leviers pour y parvenir : installer des jeunes, « redonner de la compétitivité aux filières », réduire les charges, mettre en place les outils de la gestion des risques, « stopper le gaspillage des terres agricoles », etc.
Les listes communes FNSEA-JA comporteront 30 % de femmes, a indiqué Dominique Barrau.
A télécharger : le projet FNSEA-JA
L AGRICULTURE A D AUTRES BESOINS...
jeudi 27 septembre 2012 - 20h36
L AGRICULTURE A PLUS BESOIN DE RECONNAISSANCE ET D UNE POLITIQUE EFFICACE QUE DES ÉLUS... IL NE SUFFIT PAS D ETRE ÉLU POUR DÉNIGRER LE PARTI OPPOSÉ, IL FAUT REMETTRE DE L ORDRE DANS PAYS AMBIGU OU L ON A L IMPRESSION QUE LES NÉGOCIATIONS SONT DES RELATIONS DE ROULEURS-ROULÉS...