« Au regard de la baisse du nombre de petites et moyennes exploitations, et donc de notre électorat, de l'augmentation des listes concurrentes et du contexte difficile de l'agriculture, nous avons d'excellentes raisons d'être satisfaits des résultats », a déclaré jeudi Philippe Collin, porte-parole de la Confédération paysanne.
Ce dernier s'est réjoui des « belles progressions » observées dans certains départements : « la Haute-Garonne, l'Orne, la Loire Atlantique, l'Ile et Vilaine... » Au total, les responsables de la Confédération paysanne estiment qu'ils devraient gagner un à deux points de plus par rapport au scrutin de 2007 (un chiffre à confirmer).
La Confédération paysanne rappelle que derrière l'apparente stabilité du paysage électoral (les derniers résultats confirment une répartition des blocs sensiblement équivalente à 2007), les départements témoignent d'une « grande hétérogénéité » : « ça bouge de 10 à 15 points d'un syndicat à l'autre et d'un départements à l'autre ». En toile de fond : la « fracture céréaliers-éleveurs », illustrée par « une fracture géographique Nord-Sud et Est-Ouest » due à « la spécialisation des exploitations ».
Si les grandes régions céréalières restent logiquement acquises au syndicalisme majoritaire, « la FNSEA et JA ne peuvent plus se prévaloir d'être majoritaire dans le Grand Ouest », a affirmé Gérard Durand, secrétaire national. Ce dernier y voit notamment le fruit de la mobilisation de son syndicat en faveur de l'élevage lors de la campagne.
Les élections terminées, la Confédération paysanne espère maintenant pouvoir lancer un débat sur la refonte des chambres d'agriculture dans le cadre de la future loi d'avenir : « gestion, modes de financement, missions... » Avec une réflexion accrue sur le taux de participation, en forte chute comparé à il y a six ans (-10 points en moyenne). « Les futurs gestionnaires des chambres devront avoir ce chiffre en tête en permanence », a prévenu Philippe Collin.
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vendredi 08 février 2013 - 09h12
Ce syndicat divise les agriculteurs au lieu de les rassembler pour mieux se défendre; il cherche tous les jours à dresser les éleveurs contre les céréaliers, les pro bio contre les autres en prônant un retour au moyen-age en ce qui concerne l'utilisation des intrants et en plus ils ont une mentalité marxiste ravageuse. Pas étonnant qu'ils aient aussi peu d'audience chez les céréaliers et les agriculteurs qui n'ont pas la jalousie comme moteur intellectuel. La disparition des exploitations n'est pas la cause de leur stagnation; c'est leur mentalité.