Un nouveau foyer de tuberculose bovine a été identifié et confirmé par analyses dans un élevage bovin en Mayenne, a annoncé lundi la préfecture du département, portant à trois les élevages touchés par cette maladie depuis quatre mois dans ce département.
Le nouvel élevage identifié est situé dans la commune d'Assé-le-Bérenger, près d'Evron. « L'enquête épidémiologique pour déterminer l'origine de la contamination est en cours », précise la préfecture dans un communiqué.
Cette enquête doit permettre « d'identifier les élevages en lien avec ce nouveau foyer et entraînera leur mise sous surveillance ». Le cheptel concerné a été placé « sous arrêté préfectoral de déclaration d'infection le 6 mars 2013, et il devra être abattu, dans un délai d'un mois, après estimation par des experts », ajoute-t-on de même source. La préfecture n'était pas en mesure lundi de préciser le nombre de bovins concernés.
Le 21 février, la préfecture de la Mayenne avait annoncé que deux foyers de tuberculose bovine avaient été détectés en trois mois dans le département. 247 bêtes au total avaient alors été abattues.
Un premier foyer de la maladie avait été repéré puis confirmé par des analyses dans un élevage bovin de 67 taurillons, situé à Couesmes-Vaucé. Le troupeau a été abattu le 14 février. Cet élevage avait été contaminé par l'introduction d'un bovin provenant d'un précédent foyer d'infection dans la Mayenne, signalée en novembre 2012 à Assé-le-Bérenger. Les 180 bovins de cet élevage ont tous été abattus mais un taurillon provenant de ce cheptel, vendu peu avant que la maladie soit détectée, n'avait été découvert qu'a posteriori dans le second élevage infecté.
« L'indemnisation des animaux abattus, et en partie les frais de désinfection », nécessaire avant la réintroduction d'animaux sains dans l'élevage, « sont pris en charge par l'État », précise la préfecture.
« La tuberculose bovine (due à Mycobacterium bovis) est potentiellement transmissible à l'homme », rappelle la préfecture dans son communiqué, en soulignant toutefois qu'au « plan national, le pourcentage des cas de tuberculose humaine dus à Mycobacterium bovis est minime ».