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Elevage/Normandie

La fin des marchés au cadran

Publié le lundi 03 novembre 2008 - 15h52

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Faute d'apports suffisants, les trois marchés au cadran de Normandie, Lieurey (Eure), Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados) et Soligny-la-Trappe (Orne), fermeront à la fin de novembre.

«Il faudrait seulement que chaque éleveur amène au marché 10% de ses animaux vendus pour que chaque site soit suffisamment approvisionné.» Dans un courrier adressé aux éleveurs en début d'année, Jean-Michel Bréard, le président de la Sicamon (Sica des marchés organisés de Normandie) avait tiré la sonnette d'alarme.

Les trois marchés au cadran étaient alors passés d'un rythme hebdomadaire à deux ouvertures par mois. Mais il était déjà trop tard. Depuis cinq ans, la Sicamon affiche un déficit annuel de 30.000 euros et la situation financière n'est plus tenable.

En cinq ans, le nombre d'animaux commercialisés est passé de 8.000 à 5.000 pour les bovins, de 14.000 à 10.000 pour les ovins et de 1.200 à 200 pour les veaux.

Les trois marchés au cadran de Lieurey (Eure), Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados) et Soligny-la-Trappe (Orne) fermeront donc leurs portes à la fin du mois, entraînant le licenciement d'une vingtaine de personnes.

«Je préfère cette solution à celle du dépôt de bilan, affirme Jean-Michel Bréard. Elle permettra aux éleveurs de récupérer une partie de leurs parts sociales qui se sont réduites à 37% des apports, et d'indemniser le personnel.»

C'est donc une page qui se tourne. La diminution du nombre d'éleveurs, la mise en place de filières organisées, le transport direct à l'abattoir ont eu raison de cette forme de commercialisation également pénalisée par les différentes crises sanitaires: ESB, fièvre aphteuse et aujourd'hui fièvre catarrhale ovine.

«Ces marchés ont l'avantage de la transparence des cours. Mais si les éleveurs n'y vont plus, c'est qu'ils ne répondent plus à leurs besoins», souligne Régis Chevallier, le président de la chambre d'agriculture de l'Orne.

Eleveurs à Normandel (Orne), Delphine et Michel Richard apportent une quarantaine de bovins par an à Soligny-la-Trappe et regrettent cette fermeture: «C’est une forme de concurrence qui disparaît. Désormais, nous devrons discuter du prix directement avec notre négociant.»

J-C.B.


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