accueil  Accueil / Actualités / Embargo russe : saisir l'OMC prendrait trop de temps, estime Stéphane Le Foll

Embargo russe

Saisir l'OMC prendrait trop de temps, estime Stéphane Le Foll

Publié le vendredi 29 août 2014 - 14h54

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a jugé jeudi 28 août qu'une saisie de l'OMC contre l'embargo russe sur les produits alimentaires européens, demandée par la FNSEA, prendrait trop de temps.

 

Une procédure devant l'Organisation mondiale du commerce « dure entre trois et quatre ans », a indiqué le ministre à l'issue d'une rencontre avec son homologue espagnole Isabel Garcia Tejerina, destinée à préparer une réunion exceptionnelle des ministres européens de l'Agriculture le 5 septembre à Bruxelles.

 

« Je ne crois pas que nous soyons en mesure d'attendre aussi longtemps [...] parce que plus on attend, plus les situations peuvent se dégrader et plus ça peut coûter très cher », a-t-il fait valoir. Pour lui, une réponse européenne est plus appropriée.

 

 

La FNSEA pour une action à l'OMC

 

Xavier Beulin, président de la FNSEA, a demandé mercredi à ce que la Commission européenne saisisse l'OMC concernant cet embargo d'un an et qui porte sur le boeuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait, ainsi que les fruits et légumes en provenance de l'UE, des États-Unis, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.

 

Bruxelles a déjà annoncé une aide de 125 millions d'euros pour aider le secteur maraîcher et une autre de près de 33 millions pour les pêches et les nectarines. Une troisième, annoncée jeudi et destinée au secteur laitier, n'a pas été chiffrée.

 

 

Le Foll rencontre ses homologues européens

 

Le ministre français de l'Agriculture va rencontrer, outre Isabel Garcia Tejerina, ses homologues polonais et allemand avant le 5 septembre.

 

Stéphane le Foll et la ministre espagnole ont aussi évoqué le différend sur les pêches entre les deux pays. Des producteurs français accusent les Espagnols de concurrence déloyale, ce qui a conduit la France à renforcer les contrôles sur les chargements de fruits venant de l'autre côté des Pyrénées.

 

« Il y eu cet été des tensions », a reconnu le ministre. « On a fait en sorte de gérer cette crise et ces tensions au mieux », a-t-il ajouté, sans se prononcer sur l'idée de concurrence déloyale.

 


Mots-clés : , ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK