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Entrepreneurs des territoires

Le carburant suscite beaucoup d’interrogations

Publié le lundi 21 mars 2011 - 18h44

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L'envolée des cours du pétrole s'est invitée dans les débats du congrès annuel de la fédération nationale Entrepreneurs des territoires (Fnedt), les 17 et 18 mars à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). « Le carburant pèse entre 15 et 20 % du prix de revient de nos prestations, a rappelé Gérard Napias, président de Fnedt. Il va nous falloir réajuster nos tarifs. »

 

Le carburant a aussi donné lieu à un débat particulièrement animé sur le gazole non routier (GNR). Le nouveau carburant interpelle d'une part sur son prix, qui devrait grimper de quelques centimes par litre. Il amène aussi des questions plus techniques sur lesquelles fournisseurs de carburant et entrepreneurs ont du mal à s'accorder.

 

La circulaire éditée en même temps que la publication au Journal officiel des caractéristiques du GNR préconise une vidange du réservoir des matériels utilisés de façon saisonnière. Pratique impossible à mettre en œuvre chez les entrepreneurs, dont les assureurs exigent que le matériel soit apte à démarrer à tout moment pour pouvoir, par exemple, être évacué en cas d'incendie.

 

Les entrepreneurs s'interrogent aussi sur la pertinence d'un carburant décliné en version « été » (limite de filtrabilité à 0°) et en version « hiver » (limite de filtrabilité à -15°). Ne valait-il mieux pas proposer un carburant « toutes saisons » ?, s'interrogent-ils.

 

Les questions fusent aussi sur la pertinence de nettoyer les cuves avant de passer au GNR : « Est-ce bien nécessaire de faire venir un prestataire ou de payer des poudres de nettoyage alors que, globalement, les cuves se révèlent plutôt propres ? »

 

A cette problématique de carburant s'ajoute celle des nouvelles normes d'émissions des moteurs. Normes qui conduisent aujourd'hui au recours à des technologies de pointe chez les constructeurs... et à une hausse du prix des matériels, puis de leur maintenance. Là aussi, la facturation aux clients va s'en ressentir.

 

R.S.


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Les commentaires de nos abonnés (1)
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mardi 22 mars 2011 - 11h14

Autre chose: ils auraient pu étendre la dérogation au mois de Novembre aux moissonneuses et pulvérisateurs automoteurs!Mais c'est sûrement trop logique pour le ou les abrutis qui a pondu le texte. Vive la technocratie!
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