L'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) s'adresse une nouvelle fois aux « décideurs politiques » concernant l'étiquetage des viandes et des produits transformés. Elle leur demande d'intervenir auprès du Parlement européen qui doit prochainement examiner le texte rédigé en la matière par la Commission européenne.
Dans un communiqué du 28 janvier, l'UGPVB estime que Bruxelles « manque d'ambition ». Son texte « limite l'étiquetage obligatoire de l'origine des viandes fraîches au pays d'élevage et d'abattage et prévoit également de réduire l'information de l'origine pour les viandes hachées et les chutes de parage. Rien n'est prévu pour les produits transformés. »
L'UGPVB attend des politiques qu'ils interviennent auprès du Parlement européen pour « contraindre la Commission à revoir sa position, qui manque d'ambition, sur l'ensemble du dossier. L'étiquetage « né, élevé, abattu » est primordial pour la transparence en matière d'information du consommateur et est stratégique pour la valorisation des produits, le travail des éleveurs et les emplois des filières. »