Le Comité de la sécurité alimentaire (CSA) a lancé mardi à Rome un appel international à « une action sur les questions clés liées à la sécurité alimentaire et la nutrition » dans le monde.
Le CSA, qui souhaite une meilleure approche stratégique de la lutte contre la faim, vise en premier chef « le régime foncier et l'investissement international dans l'agriculture, la volatilité des prix alimentaires » et la gestion « des crises prolongées » par des mesures « mieux intégrées à l'assistance à long terme » pour les deux prochaines années.
Cette « organisation intergouvernementale de haut niveau » est amenée à devenir « la pierre angulaire de la gouvernance mondiale de l'agriculture et de la sécurité alimentaire », indique un communiqué de la FAO.
Le comité « a encouragé la poursuite de l'élaboration des directives volontaires internationales sur la gouvernance responsable de la propriété foncière et des autres ressources naturelles », notamment sur les problèmes d'accaparement de terres. Il a demandé à son groupe d'experts de haut niveau d’étudier les rôles respectifs des plantations à grande échelle et de l'agriculture à petite échelle.
Le CSA a également décidé de lancer un « processus inclusif » en faveur des « investissements agricoles responsables qui respectent les droits, les moyens de subsistance et les ressources ». En d'autres termes, le CSA milite pour un investissement équitable.
Sur la volatilité des prix des denrées alimentaires, le CSA doit « formuler des recommandations » sur ses causes et ses conséquences. Le groupe d'experts devra établir les « outils appropriés et cohérents pour gérer les risques liés à la volatilité excessive des prix dans l'agriculture », selon le communiqué. Ils devront servir de « filets de sécurité ».