Selon un sondage BVA publié dans Agro Distribution de juillet, le principal changement par rapport à l'an dernier à la même époque en matière de fertilisation de fond est la diminution de la part des producteurs qui ne font aucun apport de potasse et phosphate. Ceux-ci ne sont plus que 8% alors qu'ils étaient encore 13% l'an passé.
Les apports de P et K redeviendraient donc un peu plus d'actualité, une évolution qu'il faut peut-être mettre en relation avec des capacité d'investissement accrues.
Les différences régionales sont toutefois très marquées: 2% seulement ne font jamais cet apport dans le Centre (- 9 points par rapport à l'an dernier), contre 7% dans le Nord-Est (- 7 points), 8% dans le Sud (+ 2 points) et 15% dans l'Ouest (- 6 points).
Par ailleurs ce sont les plus petits producteurs qui se remettent au P-K: 8% seulement ne font pas cet apport chez les 35-74 ha (- 7 points) et chez les 75-149 ha (- 6 points).
Un quart (26%) des producteurs raisonnent leur fertilisation P-K en fonction des résultats des analyses de sol, selon le sondage. Cette pratique concerne même 28% des exploitations de 150 ha ou plus de SAU et 31% chez les 75-149 ha.
Par ailleurs, 36% des agriculteurs interrogés qui disent faire un apport tous les ans.