A deux jours d'une réunion d'experts vétérinaires, Bruxelles juge favorable l'évolution de la situation en Grande-Bretagne, où la fièvre aphteuse a touché deux exploitations. Voilà qui est encourageant pour notre voisin d'outre Manche qui demandera jeudi une limitation de l'embargo touchant ses exportations, à une zone plus restreinte.
Dans son dernier rapport épidémiologique, le ministère britannique de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra) a conclu que le risque que la maladie se propage au-delà du Surrey était «maintenant très faible». Londres espère «régionaliser» l'embargo total en délimitant une zone à «haut risque» d'où serait interdite toute exportation. Le reste du pays serait considéré comme zone à «bas risque» et pourrait alors vendre ses produits animaux (hors bétail vif) dans le reste de l'Union européenne, comme la viande et le lait.
«L'évolution [de la situation sanitaire] est favorable, a commenté le porte-parole de la Commission chargé de la santé, Philip Tod. Nous regarderons si nous pouvons réduire la zone à haut risque». La Commission européenne fera «une recommandation» qui sera seulement finalisée au cours de la rencontre des experts des 27, jeudi matin à Bruxelles, a-t-il ajouté.